Cécile Coulon est une jeune auteure qui a publié 7 ouvrages, des nouvelles, des romans bien sûr et un roman policier.´Après des études en hypokhâgne et khâgne à Clermont-Ferrand, elle poursuit des études de Lettres Modernes. Elle se consacre actuellement à une thèse: « Sport et Littérature ». Elle est une jeune plume à l’élégance racée et au style direct. Elle explore avec maîtrise le cœur et les peurs des ses personnages, le plus souvent perdus ou en lutte avec eux-mêmes. Son dernier roman Le cœur du pélican  est un roman choral qui pose la question essentielle : que reste-t-il de nos rêves d’enfant, des envies de gloire, des espoirs de records, des remords et des regrets?

© Bénédicte Junger

1. Comment êtes-vous venu(e) à l’écriture? D’où vous en vient l’envie?
Je me suis mise à écrire parce que j’adorais lire, et plus généralement qu’on me raconte des histoires, via les romans, les films, les séries, la photo aussi. Je me suis mise à écrire parce qu’à mon tour, j’ai voulu faire passer des sensations que j’avais ressenties en lisant.

2. Quel est votre plus beau souvenir d’auteur?
Les retours des lecteurs sur un texte publié, quand ils te font prendre conscience de ce que tu as réellement écrit, à quel point ta propre histoire te dépasse.

3. Que pensez-vous de cette citation de Fernando Pessoa « La littérature est la preuve que la vie ne suffit pas »?
Ce qui est bien, c’est qu’on peut remplacer « littérature » par plein d’autres choses. Plus sérieusement, je trouve cette idée très belle, mais lire et écrire font, dans mon cas, parti de ma vie. Ce ne sont pas des choses distinctes.

4. Quel livre aimez-vous offrir?
Au lieu-dit Noir Etang, de T.H.Cook.

5. Quels sont vos projets littéraires?
Un nouveau roman, un recueil de poèmes. Pour l’instant 🙂

6. Y a-t-il une question que je ne vous ai pas posé à laquelle vous auriez aimé répondre? Souhaitez-vous ajouter quelque chose?
Qu’il ne faut jamais craindre de poser des questions à un auteur!

7. J’allais oublier… avez-vous un secret à nous confier?
Je n’ai aucun secret, mais je vais me rattraper.