Présentation de l'éditeur : "Désirée se rend régulièrement sur la tombe de son mari, qui a eu le mauvais goût de mourir trop jeune. Bibliothécaire et citadine, elle vit dans un appartement tout blanc, très tendance, rempli de livres. Au cimetière, elle croise souvent le mec de la tombe d’à côté, dont l’apparence l’agace autant que le tape-à-l’oeil de la stèle qu’il fleurit assidûment. Depuis le décès de sa mère, Benny vit seul à la ferme familiale avec ses vingt-quatre vaches laitières. Il s’en sort comme il peut, avec son bon sens paysan et une sacrée dose d’autodérision. Chaque fois qu’il la rencontre, il est exaspéré par sa voisine de cimetière, son bonnet de feutre et son petit carnet de poésie.
Un jour pourtant, un sourire éclate simultanément sur leurs lèvres et ils en restent tous deux éblouis… C’est le début d’une passion dévorante. C’est avec un romantisme ébouriffant et un humour décapant que ce roman d’amour tendre et débridé pose la très sérieuse question du choc des cultures."
Katarina Mazetti est née en Suède, elle a été journaliste et auteure. Son premier roman Le Mec de la tombe d’à coté est devenu très vite un best-seller international. En 2002, il est adapté au cinéma et le succès est là aussi au rendez-vous pour cette histoire improbable entre un fermier et une bibliothécaire!
En voilà, un roman « OVNI » comme je les aime!
Katarina Mazetti propose ici un roman drôle et léger. La construction du roman repose sur l’alternance de chapitres où le lecteur accède aux pensées des deux protagonistes. La réussite du roman tient principalement à ce regard croisé sur une même scène. Le point de vue de Désirée, bibliothécaire cultivée plus que de raison qui analyse tout, s’oppose à celui d’un jeune fermier terre à terre et un peu rustre.
« […] Et j’étais tombé amoureux d’elle.
Ce n’était pas exactement un déclic. Plutôt comme quand je touche la clôture électrique sans faire gaffe. »
Une rencontre dans un cimetière peut parfois provoquer des changements radicaux dans une vie! Ce roman aborde avec une solide dose d’optimisme, le rapport aux êtres perdus, l’empreinte qu’ils laissent après leur départ pour le pire comme le meilleur.
« Et lui souriait aussi. Et…
Impossible de décrire ce sourire là sans plonger dans le monde merveilleux des vieux standards de bal musette.
Dedans il y avait du soleil, des fraises des bois, des gazouillis d’oiseaux et de reflets sur un lac de montagne. »
Un roman divertissant et simple, frais et réjouissant!
L’offrir à : des ami(e)s, des personnes qui ont besoin de rire, des aficionados des belles histoires d’amour
Katarina Mazetti, Le mec de la tombe d’à côté, Babel, traduit par Léna Grumbach et Catherine Marcus, avril 2009, 256 pages, 7.70 euros