« Elle sait la force des mots, justement, et c’est pour cela qu’elle s’y accroche si souvent. Elle se blottit dedans par manque de bras ouverts, par crainte du silence. Elle y exerce à voix haute des sentiments jamais convoqués, les vers la retiennent comme des lianes. Sa carcasse est tellement lasse, mutique à tout plaisir, inutile malgré sa santé de fer, Angèle se sent vieillir. Et elle a peur, de la folie et du vide. »
Fanny Saintenoy in Les notes de la mousson
une belle citation mais la peur n’empêche rien
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