David Foenkinos est non seulement un magicien des mots mais aussi un auteur avec la tête bien sur les épaules, fidèle à lui-même malgré le succès phénoménal qu’il connait avec ses romans La délicatesse, Les souvenirs et Charlotte. David Foenkinos manie émotion et humour avec brio. Attaché à décortiquer les relations humaines et amoureuses, il donne à nouveau rendez-vous à ses lecteurs le 1er avril avec Le mystère Henri Pick, un roman qui raconte l’incroyable histoire d’une bibliothèque des livres refusés à Crozon.  Merci à lui d’avoir répondu à mes questions. Rendez-vous le 1er avril pour une chronique de son prochain roman.

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1. Comment êtes-vous venu(e) à l’écriture? D’où vous en vient l’envie?
Il n’y a aucune raison concrète. À l’âge de 16 ans, je suis tombé gravement malade, et j’ai passé de nombreux mois à l’hôpital. En ressortant, j’étais différent. Je me suis mis à lire, et à écrire. Mais c’était un besoin, une nécessité, et pas une orientation concrète. Je ne me disais pas : je veux devenir écrivain.

2. Quel est votre plus beau souvenir d’auteur?
Il y en a trois. Le premier est quand j’ai reçu un appel de Gallimard, alors que j’avais reçu des lettres de refus des autres maisons d’édition. Le second est quand La délicatesse en Folio s’est hissé à la première place des ventes ; c’était complètement inattendu. Et le troisième est le Goncourt des Lycéens pour Charlotte.

3. Que pensez-vous de cette citation de Fernando Pessoa « La littérature est la preuve que la vie ne suffit pas »?
C’est une belle citation. En tout cas, je ne pourrais pas vivre sans littérature, et c’est peut-être justement pour cela, car elle permet de vivre doublement.

4. Quel livre aimez-vous offrir?
Aucun en particulier. Mais ça pourrait être Capitale de la douleur.

5. Quels sont vos projets littéraires?
Un nouveau roman en avril prochain : « Le mystère Henri Pick ».

6. Y a-t-il une question que je ne vous ai pas posé à laquelle vous auriez aimé répondre? Souhaitez-vous ajouter quelque chose?
Non, je suis docile. Je fais ce qu’on me demande.

7. J’allais oublier… avez-vous un secret à nous confier?
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