Ce vendredi 13 aura été le témoin de retrouvailles avec un auteur que j’apprécie beaucoup humainement et professionnellement. Six ans après une première interview à la médiathèque Mélanie de Pourtalès à Strasbourg, nous nous sommes retrouvés pour une conversation à la librairie Kléber qui était joyeuse et émouvante à l’image des romans de David Foenkinos.
© Martine Altemaire
Si l’on connait de cet auteur, son palmarès littéraire, ses milliers de livres vendus et traduit dans plus de 40 pays, on connait moins son penchant pour la soupe, la Suisse, ses longues séances d’écriture dans le train et la réalisation d’un casting de distributeur de pez pour l’adaptation de son best seller La délicatesse.
A l’évocation de sa série préférée lorsqu’il était enfant, « Happy days », David Foenkinos qui écrit également de truculentes pièces de théâtre évoque « Le plus beau jour », sa dernière pièce jouée en ce moment à Paris et qui sera retransmise en direct sur France 2, lundi 23 mai, en prélude à la 28e nuit de Molières.
Très à l’aise, l’auteur a fait vibrer la Salle blanche tout au long de cet entretien, grâce à son humour et sa sincérité brute. Il a, entre autre, évoqué avec passion la manière dont il écrit en qualifiant d’une manière quasi synesthésique :
« Je vois la page écrite. Je vois des formes géométriques. Je sais quand c’est fini. »
Pour écrire un roman à la dimension policière, comme Le mystère Henri Pick, il lui était essentiel de structurer son histoire, même s’il a laissé ses personnages évoluer et grandir au fil de l’écriture. Son souci était de rendre l’histoire crédible à grand renfort de rebondissements. Ce qu’il a parfaitement exécuté, Bernard Pivot ayant lui même saluer son habilité à « balader » son lecteur.
David Foenkinos, a également annoncé qu’il réaliserait très probablement l’année prochaine, avec son frère Stéphane, un film sur la jalousie. Je crois qu’il s’agit d’un scoop!
© Bénédicte Junger
De nombreuses questions lui ont été posées par le public présent à la fois à l’issue de la rencontre mais aussi pendant la longue séance de dédicaces.
© Bénédicte Junger
La soirée s’est achevée à la mode alsacienne dans une winstub typique où l’auteur aura donc consommé son plat préféré! Un belle rencontre en ce vendredi 13 pour un livre sorti un 1er avril!
© Bénédicte Junger