© Bénédicte Junger
Le magazine professionnel Livres Hebdo annonce 560 publications : des romans, des recueils de nouvelles (français et traduits). Entre la mi-août et fin octobre, un incroyable nombre de livres va tenter de trouver son lectorat. Pas évident de s’y retrouver! Voici une liste toute personnelle de romans que j’ai, pour quelques-un, eu la chance de lire cet été et d’autres que je brûle de découvrir.
Préparez-vous à une pluie de chroniques dès le 16 août!
(Les livres chroniqués auront un lien actif vers l’article au fur et à mesure des publications.)
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Sophie Adriansen, Le syndrome de la vitre étoilée (25 août – Fleuves)
Sophie Adriansen signe un roman à la forme originale où corps et cœur résonnent et se répondent. Dans la lignée de Simone de Beauvoir, sa narratrice n’aura de cesse de conquérir sa liberté et de devenir femme malgré un chemin chaotique. Un livre qui invite à révéler sa lumière intérieure.
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Pénélope Bagieu, Culottées 1 (22 septembre – Gallimard)
Pénélope Bagieu signe une BD avec 15 portraits de femmes « culottées » qui ont marqué leur temps. Ces portraits ont été publiés à l’origine sur un blog du Monde.fr. Avec l’humour qu’on lui connait, cette BD s’annonce truculente et inspirée.
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Samuel Benchetrit, La nuit avec ma femme (25 août – Plon)
« J’ai passé plus de temps que toi sur cette Terre. Et notre différence, c’est que moi, je t’ai perdue. C’est parce que j’ai continué à vivre que je le sais. J’ai voulu être seul souvent pour être avec toi. Il faut bien donner son temps aux amours invisibles. S’en occuper un peu. Encore maintenant je me demande comment tu vas. Ce que tu fais. Je cherche de tes nouvelles. J’invoque la colère pour que tu la calmes. Quelques rires où tu me rejoindrais. Et le soleil a changé, puisqu’il manque une ombre. Mais je suis heureux. Et c’est à ton absence que je dois de le savoir. »
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Nina Bouraoui, Beaux rivages (24 août – Lattès)
« C’est une histoire simple, universelle. Après huit ans d’amour, Adrian quitte A. pour une autre femme : Beaux rivages est la radiographie de cette séparation.
Quels que soient notre âge, notre sexe, notre origine sociale, nous sommes tous égaux devant un grand chagrin d’amour.
Les larmes rassemblent davantage que les baisers.
J’ai écrit Beaux rivages pour tous les quittés du monde. Pour ceux qui ont perdu la foi en perdant leur bonheur. Pour ceux qui pensent qu’ils ne sauront plus vivre sans l’autre et qu’ils ne sauront plus aimer. Pour comprendre pourquoi une rupture nous laisse si désarmés. Et pour rappeler que l’amour triomphera toujours. En cela, c’est un roman de résistance. »
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Harold Cobert, La mésange et l’ogresse (18 août – Plon)
Monique Fourniret et ce drame macabre que tout le monde connait font l’objet de ce copieux roman d’Harold Cobert. Changeant radicalement de ton, il signe un roman avec un beau suspens et une psychologie des personnages très fouillée.
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Sophie Daull, La suture ( 25 août – Philippe Rey)
Il y a un an, Sophie Daull publiait son premier roman au sujet de sa fille, Camille, disparue des suites d’une maladie, fauchée en une semaine laissant sa mère dépourvue et brisée. L’auteure avait alors écrit pour faire de sa fille un personnage littéraire et en disant, tenter de réparer l’irréparable. Ce deuxième roman est également d’inspiration autobiographique puisqu’il raconte comment elle part à la recherche de sa mère disparue trop tôt, façon « enquête littéraire et policière » .
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Gaël Faye, Petit Pays (24 août – Grasset)
« En 1992, Gabriel, dix ans, vit au Burundi avec son père français, entrepreneur, sa mère rwandaise et sa petite sœur, Ana, dans un confortable quartier d’expatriés. Gabriel passe le plus clair de son temps avec ses copains, une joyeuse bande occupée à faire les quatre cents coups. Un quotidien paisible, une enfance douce qui vont se disloquer en même temps que ce « petit pays » d’Afrique brutalement malmené par l’Histoire. Gabriel voit avec inquiétude ses parents se séparer, puis la guerre civile se profiler, suivie du drame rwandais. Le quartier est bouleversé. Par vagues successives, la violence l’envahit, l’imprègne, et tout bascule. Gabriel se croyait un enfant, il va se découvrir métis, Tutsi, Français… »
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Serge Joncour, Repose-toi sur moi (17 août – Flammarion)
Serge Joncour est le plus nostalgique des auteurs. Depuis plusieurs romans, il s’attache à décrire les bouleversements intimes de ses personnages avec délicatesse.
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Anaïs LLobet, Les mains lâchées (18 août – Plon)
Anaïs LLobet manie les mots depuis toujours, c’est son métier. Elle est correspondante pour l’AFP souvent au bout du monde. Son premier roman s’appuie sur une histoire vécue, ce fameux typhon/tsunami qui a touché les Philippines, il y a quelques années. Un roman marquant au cœur d’un drame avec des héros anonymes auxquels elle rend hommage.
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Marcus Malte, Le garçon ( 18 août – Zulma)
Marcus Malte est un conteur et dans ce roman il nous raconte la vie d’un garçon dont la conscience s’éveille au monde. Le jeune sauvage du début XXe siècle pose ce regard mi candide mi réaliste sur le monde et ses mystères, sur les gens et leurs aberrations quotidiennes. Envoûtant.
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Amélie Nothomb, Riquet à la houppe (17 août – Albin Michel)
Que serait une rentrée littéraire sans le traditionnel roman d’Amélie Nothomb ? Après avoir revisité le conte de Barbe Bleue de Perrault, l’auteure aux dialogues superbement maîtrises s’attaque à Riquet à la houppe.
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Ali Zamir, Anguille sous roche (1er septembre – Le tripode)
« Quelque part dans l’océan Indien, une jeune femme se noie. Ses forces l’abandonnent mais sa pensée, tel un animal sur le point de mourir, se cambre : dans un ultime sursaut de vie et de révolte, la naufragée nous entraîne dans le récit de sa vie… «
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Leila Slimani, Chanson douce (18 août – Gallimard)
Leila Slimani revient avec deuxième roman coup de poing et subtil. Avec suspens et ce détachement clinique qui lui va si bien, elle décortique la naissance d’un horrible drame. Magistral.
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Karine Tuil, L’insouciance (18 août – Gallimard)
Karine Tuil publie depuis plusieurs années des romans fleuves, diablement bien construits. Adepte du roman choral, elle signe avec ce dernier roman, un roman monde, un roman où l’âme d’une société en perdition n’a jamais été aussi bien saisie.
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Véronique Ovaldé, Soyez imprudents les enfants (17 août – Flammarion)
Véronique Ovaldé écrit toujours le même livre mais à chaque fois la magie opère. Après Ce que je sais de Véra Candida et La grâce de brigands, elle revient avec un beau roman initiatique.
j’en partage plusieurs, je vais faire une petite liste aussi!
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Nous en avons 9 en commun. 😊
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Voir sur Babelio, sous le pseudo: NinaChevalier ma chronique sur Repose-toi sur moi de Serge Joncour.
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Je partage nombre de ces lectures (souhaitées). Il y a aussi « Aux Petits mots les grands remèdes » chez Préludes et le nouveau Dubois, toujours intéressant.
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J’ai 9 titres en commun avec toi…
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