Michael Farris Smith : « Nulle part sur la terre » #RL2017

Ce livre est probablement, un grand roman américain, un grand roman noir, mais pour moi ça a été un grand flop…

J’ai lu ce livre dans le cadre du Grand Prix des lectrices de ELLE 2018, il fait partie de la sélection d’octobre, catégorie « policier ».

Michael Farris Smith sait camper une ambiance, décrire les tourments intimes, les combats intérieurs et la frustration de rêves déçus. Les lieux comme les personnages sonnent justes et sont empreints de ce réalisme que j’apprécie.

    « Bon sang. J’aimerais bien savoir ce qui fait tourner le monde comme ça. Parce qu’il tourne d’une drôle de façon des fois. Pour certains en tout cas. »

Le roman fait le choix de suivre deux personnages principaux qui au début n’ont pas grand-chose en commun mais dont on comprendra plus tard le lien indéfectible et douloureux qui les unit.

J’aime plutôt ce genre de roman à deux voix, ces constructions qui bien souvent font naître du suspense et invite le lecteur à tourner les pages pour savoir la suite. Ici, ce procédé a été trop poussé car je me suis ennuyée. Des passages sont à mon goût trop longs, trop descriptifs, trop répétitifs et le trop plein de détails nuit à l’avancement de l’histoire. Le premier tiers jusqu’à la rencontre des deux personnages a été bien trop long pour moi et j’ai failli refermer le livre.

En revanche, j’ai apprécié que l’auteur parle de ces gens dont on ne parle pas, qu’il mette en avant la solidarité et de l’humanité de gens qui n’ont pourtant pas grand-chose à quoi se raccrocher pour espérer sortir de leurs galères.

Une lecture en demi-teinte donc mais qui saura embarquer des lecteurs peut être plus patients que moi.

 

Présentation de l'éditeur : "Une femme marche seule avec une petite fille 
sur une route de Louisiane. Elle n’a nulle part où aller. Partie sans 
rien quelques années plus tôt de la ville où elle a grandi, elle revient 
tout aussi démunie. Elle pense avoir connu le pire. Elle se trompe. 
Russel a lui aussi quitté sa ville natale, onze ans plus tôt. Pour une 
peine de prison qui vient tout juste d’arriver à son terme. Il retourne 
chez lui en pensant avoir réglé sa dette. C’est sans compter sur le 
désir de vengeance de ceux qui l’attendent. Dans les paysages désolés 
de la campagne américaine, un meurtre va réunir ces âmes perdues, dont 
les vies vont bientôt ne plus tenir qu’à un fil."

Michael Farris Smith, Nulle part sur la terre, Sonatine, aout 2017, 400 pages, 21 euros

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4 commentaires sur « Michael Farris Smith : « Nulle part sur la terre » #RL2017 »

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