La rentrée d’hiver 2018, c’est maintenant ! Avec 498 romans, les publications sont plutôt stables bien que l’on dénombre un net recul de la littérature étrangère et un léger tassement des premiers romans au nombre de 64.
- Au programme des poids lourds :
Olivier Adam Chanson de la ville silencieuse (Flammarion) Pour son 13e roman, l’auteur poursuit son exploration des familles disfonctionnelles et périphérie urbaine.
Olivier Bourdeaut Pactum salis (Finitude) Après une entrée littérature fulgurante avec En attendant Bojangles, voici le 2e roman très attendu du jeune auteur.
Philippe Delerm Et vous avez eu beau temps ? (Seuil) Un petit recueil qui regroupe des pensées autour de phrases du quotidien dans la même veine de son succès La première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules (1997)
Jean-Paul Didierlaurent La fissure (Au diable vauvert) Xavier Barthoux mène une vie tranquille et bien réglée entre son épouse, son chien et sa résidence secondaire dans les Cévennes qu’il vient de terminer de payer. La découverte d’une fissure sur la façade de cette maison bouleverse l’équilibre familial.
Pierre Lemaitre Couleurs de l’incendie (Albin Michel) Il s’agit du second volet de la trilogie ouverte par Au revoir là-haut, succès commercial et critique, adapté au cinéma et Goncourt 2013
Delphine de Vigan Les Loyautés (Lattès) Il s’agit de son 8e roman, deux ans et demi après le sacre de D’après une histoire vraie distingué par le Renaudot et le Goncourt des lycéens.
- des auteurs étrangers :
Elena Ferrante L’enfant perdue (Gallimard) Enfin le dernier opus de L’amie prodigieuse
Paul Auster 4 3 2 1 (Actes Sud) Isaac Reznikoff, devenu Ferguson en posant le pied à Ellis Island, incarne toutes les figures du destin proposées à l’individu par le monde et l’Amérique des années 1950, de l’enfance à l’âge adulte.
Sebastian Barry Des jours sans fin (Joëlle Losfeld) Il s’agit de l’histoire d’un Irlandais de 13 ans émigré aux Etats-Unis et enrôlé de force dans l’armée.
- et mes impatiences :
Vincent Almendros Faire mouche (Minuit) A l’occasion du mariage de sa cousine, le narrateur revient à Saint-Fourneau, alors que presque rien ne le relie à sa famille.
Nicolas Fargues Je ne suis pas une héroïne (POL) Jeune femme noire de 30 ans, Géralde collectionne les mauvaises expériences amoureuses jusqu’à sa rencontre avec Pierce. Elle accepte de le suivre en Nouvelle-Zélande où sa couleur de peau décontenance sa nouvelle famille. Les doutes et les malentendus consomment la rupture du couple. Géralde se laisse alors séduire par Hadrien, un journaliste qui mène une double vie.
Violaine Huisman Fugitive parce que reine (Gallimard) L’histoire d’amour inconditionnel entre une mère et ses filles, malgré les fêlures et la maladie. Premier roman.
Gaëlle Josse Une longue impatience (Noir sur Blanc) En Bretagne, la veuve d’un pêcheur épouse en secondes noces le pharmacien du village. Son fils, issu de son premier mariage, ne parvient pas à trouver sa place dans cette nouvelle famille et choisit de partir en mer, comme son père. Une longue attente commence alors pour la narratrice qui, pour tromper son ennui, imagine le grand banquet qu’elle offrirait afin de fêter le retour de son enfant.
Emmanuelle Lambert La désertion (Stock) Eva Silber disparaît subitement, sans laisser de traces ni donner d’explications. Tour à tour, son compagnon, son patron et sa collègue témoignent avant qu’elle-même ne prenne la parole.
Céline Lapertot Ne préfère pas le sang à l’eau (Viviane Hamy) A Cartimandua se trouve la plus grande citerne d’eau du monde. Les peuples les plus assoiffés se pressent pour boire à en perdre la raison. Mais comme un trésor, les habitants de Cartimandua protègent cette citerne, quitte à élire un tyran qui promet la sécurité et l’eau. Les esprits s’enflamment et la contestation grandit jusqu’à ce que la réserve explose.
Julie Marx La journée de la vierge (L’olivier) Un 15 août dans la grande ville. Une femme à bout de souffle s’est donné 24 heures pour faire le point. Elle est auteure de stand-up, traverse une passe difficile, mais n’a pas dit son dernier mot. D’ailleurs, la voici qui nous parle… Boires et déboires, aventures et mésaventures s’enchaînent en une cavalcade burlesque et mélancolique qui ne s’achèvera qu’au bout de la nuit. Premier roman.
Florent Oiseau Paris-Venise (Allary) Deux ans après le remarqué Demain, je vais m’y mettre, l’auteur revient avec un roman plein d’humour.
Odile d’Oultremont Les déraisons (L’Observatoire) Adrien Berger, employé d’AquaPLus, rencontre Louise Olinger qui est peintre. La jeune femme décide d’embellir la vie de cet homme qu’elle vient de rencontrer. Premier roman.
Marc Trévidic Le magasin jaune (Lattès) 1929, Paris, Gustave et Valentine redonnent vie à un magasin de jouets en faillite. En peignant jaune mimosa le magasin, le jeune couple souhaite créer un bulle de bonheur dans le quartier de Pigalle. Mais la crise financière et politique annonce la guerre puis l’occupation allemande.
Une bien jolie liste d’envies à laquelle succomber. Nous en avons trois en commun… Pour le moment ! 😉
J’aimeJ’aime
Lisez « Le bal des canotiers » de Danielle Séraphin, c’est une merveille
J’aimeJ’aime