Ce roman policier est une invitation à plonger dans le passé des flics peu orthodoxes. Une vieille affaire est déterrée : l’affaire Isobel Vine, qui donne son titre au roman.
J’ai lu ce livre dans le cadre du Prix du meilleur polar points 2018. Il fait partie de la sélection reçue en mars.
Bienvenue en Australie, à Melbourne plus précisément, ce qui apporte un peu de fraîcheur (au sens propre et figuré) au roman. Le lecteur est invité à suivre l’enquête à travers les yeux d’un ancien flic parti de la police mais rappelé pour cette enquête très spéciale puisqu’elle implique la nomination du nouveau grand chef de la police mêlé dans sa jeunesse à une affaire louche.
Construit en alternant le temps présent et le temps passé, le roman veut se donner les moyens d’être un page-turner. Malheureusement, après un début lent, je lui ai trouvé quelques longueurs dans la description de situation ou dans les dialogues.
En revanche, j’ai apprécié tout le travail de réalisme social, la psychologie travaillée des personnages (surtout du père d’Isobel) et la fin que je n’aurai imaginé.
Un cold-case bon enfant, sans (trop) de violence mais avec du suspense.
Présentation de l'éditeur : "Et dire qu’il s’était juré de ne plus y remettre les pieds. Quatre ans après avoir quitté la police de Melbourne, Darian Richards s’apprête à réintégrer les rangs de la Criminelle. Quel enquêteur ne rêverait-il pas de résoudre la célèbre affaire Isobel Vine ? Une affaire d’autant plus délicate que quatre jeunes flics participaient à la soirée fatale. Vingt-cinq ans après cette mort suspecte, Richards est bien décidé à faire triompher la vérité. Au risque de voir tomber ses plus proches alliés."
Tony Cavanaugh, L’affaire Isobel Vine, Points, mars 2018, 480 pages, 8.10 euros
J’avais beaucoup aimé de mon coté, y compris les dialogues ;-).
Il me reste le suivant à lire, c’est pour cet été.
Tu commences à bien t’y faire aux polars 😉
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oui ! merci d’être passé !
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