Mes impatiences pour la rentrée littéraire 2018 #RL2018

La rentrée littéraire c’est dans 15 jours !

Chaque année, elle arrive un peu plus tôt avec son lot d’espoir pour les primo romanciers, ses poids lourds en terme de nombre d’exemplaires tirés et ses surprises. Cette année, ce n’est pas moins de 567 romans : 381 romans français dont 94 premiers romans et 186 romans étrangers.

Ma sélection combine tous ces paramètres et explore à la fois la littérature française et étrangère.  Un dernier conseil, achetez vos livres chez votre libraire de quartier !

Retrouvez sur ce billet, au fur à mesure de mes lectures, un lien vers la chronique en cliquant sur le titre.
  • Jérôme Attal : 37, étoiles filantes, Robert Laffon, 16 août

Paris, 1937. Ayant appris que Jean-Paul Sarte médit de lui à travers les cercles intellectuels de la capitale, Alberto Giacometti est décidé à le retrouver et à se battre avec lui. Il est détourné de sa quête par une rencontre fortuite avec une jeune femme en danger.

  • Jérôme Chantreau : Les enfants de ma mère, Les Escales, 22 août

Changer la vie.
Trois mots pour s’inventer un destin. Trois mots que Françoise, fraîchement divorcée, a décidé de faire siens, elle qui, pour la première fois, a voté à gauche le 10 mai 1981.
Au 26, rue de Naples, un appartement ouvert aux quatre vents, Françoise tente de changer la vie – sa vie. Elle métamorphosera surtout celle de ses enfants en les plongeant dans un tourbillon aussi fantasque que brutal. Tandis que son fils Laurent crée un groupe de rock dans les caves parisiennes, Françoise recueille chez elle des gamins du quartier, fracassés par la drogue, les mauvais coups et l’exil. Mais à trop s’occuper des enfants des autres, ne risque-t-elle pas d’en oublier les siens ? Laurent est là, qui se tient au bord de l’abîme, hypnotisé par Victor – le plus beau, le plus brillant de la bande.
Dans ce roman où Paris se fait personnage, Jérôme Chantreau nous offre un portrait sans complaisance de la France mitterrandienne, aux accents violents et poétiques.

  • Agnès Desarthe : La chance de leur vie, L’Olivier, 16 août
Hector, Sylvie et leur fils Lester partent pour les Etats-Unis. Hector, nommé professeur dans une université de Caroline du nord, plaît beaucoup aux femmes et Sylvie, effacée mais lucide, observe à distance les conquêtes de son mari. Lester, de son côté, devient le guide d’un groupe d’adolescents. Pendant ce temps, des attentats frappent Paris et l’Amérique se prépare à élire Donald Trump.
  • Isabelle Desequelles : Je voudrais que la nuit me prenne, Belfond, 16 août

Clémence est élevée par des parents fantaisistes, protégée et tenue éloignée du monde. Pourtant, la petite fille a perdu son innocence et ses mots sont empreints de mystère.

  • Clara Dupont-Monod : La révolte, Stock, 22 août

Richard Coeur de Lion raconte l’histoire de sa mère, Aliénor d’Aquitaine. Lorsque la reine décide de convaincre ses enfants de se retourner contre leur père, le roi d’Angleterre, l’héritier du trône se retrouve déchiré entre l’adoration qu’il éprouve pour sa mère et sa loyauté envers son père.

  • Aurélie Filippetti : Les idéaux, Fayard, 22 août

Le récit d’un amour entre deux députés que tout oppose, aussi bien leurs convictions politiques que leur histoire familiale.

  • Emma Glass : Pêche, Flammarion, 22 août

Une jeune fille, Pêche, a été agressée sexuellement. Elle rentre chez elle, mais sa famille ne semble s’apercevoir de rien. Elle peine à trouver le sommeil, à travailler et à s’alimenter. Elle tente de se reconstruire et pour cela elle doit agir. Premier roman.

  • Lisa Halliday : Asymétrie, Gallimard, 16 août
A New York, Alice est abordée par un homme bien plus âgé qu’elle, en qui elle reconnaît le célèbre écrivain Ezra Blazer. C’est le début d’une relation autant charnelle qu’intellectuelle. A Londres, Amar Jaafari est retenu à l’aéroport alors qu’il tente de rejoindre sa famille en Irak. Ces deux récits en apparence étrangers l’un à l’autre se révèlent étroitement liés. Premier roman.
  • Serge Joncour : Chien-loup, Flammarion, 22 août
Franck décide de louer, à contrecoeur mais par amour, une maison dans le Lot pour y passer l’été avec Lise. La maison ne figure sur aucune carte, et se trouve dépourvue de tout réseau. Nulle mention non plus du fait qu’elle fut pendant la Première Guerre mondiale habitée par un dompteur de lions allemand. Dès le premier soir, le couple se trouve confronté à la violence d’un chien-loup.
  • Maylis de Kerangal : Un monde à portée de main, Verticales, 16 août
Le récit du destin de Paula Karst commence avec son apprentissage de la technique du trompe-l’œil. Etudiante à l’Institut supérieur de peinture de Bruxelles, elle rencontre Jonas, peintre en décor surdoué, et Kate, une Écossaise débrouillarde et impulsive. En 2015, après avoir travaillé à Paris, Moscou et en Italie, elle se voit proposer un projet de reconstitution de la grotte de Lascaux.

Suite au suicide de son frère, le 14 octobre 2015 à Montréal, l’auteure décide de revenir sur la vie du défunt afin de lui exprimer toute sa gratitude pour les moments de joie partagés ensemble et de rendre hommage au courage de cet homme souvent accablé par la mélancolie.

  • Sarah Manigne : L’atelier, Mercure de France, 23 août

Pour la première fois, Odile pose pour son père, un célèbre peintre, qui a enfin décidé de faire son portrait. La séance est l’occasion d’un premier tête-à-tête entre père et fille. En effet, la jeune femme a vécu une enfance solitaire, confiée aux soins d’une gouvernante, de son grand-père puis à un pensionnat. Premier roman.

  • Pascal Manoukian : Le paradoxe d’Anderson, Seuil, 16 août
En France, au nord de l’Oise, une famille vit la crise qui malmène le monde ouvrier. Aline, la mère, travaille dans une fabrique de textile, Christophe, le père, dans une manufacture de bouteilles. Les deux usines délocalisent. Leur fille, Léa, prépare son bac, section économique et sociale. Les parents font de leur mieux pour l’aider en révisant avec elle l’histoire du monde ouvrier.
  • Matthieu Mégevand : La bonne vie, Flammarion, 22 août

Une biographie romancée du poète Roger Gilbert-Lecomte qui vécut en France pendant la première moitié du XXe siècle et fut le fondateur avec René Daumal, Roger Vaillant et Robert Meyrat de la revue « Le grand jeu ». Si son oeuvre fut succincte, il chercha toute sa vie à dépasser la condition humaine, par la littérature ou diverses substances.

La description d’une relation père-fille à travers l’histoire de Claude Guillaume, de sa femme Dominique et de leur fille Epicène.

A 8 ans, la narratrice décide qu’un jour elle quittera ses proches et les lieux de son enfance qui ne lui offrent aucune perspective d’avenir et pour lesquels elle ne ressent aucun attachement. Dès qu’elle le peut, elle part donc et choisit une existence vécue dans l’urgence faite d’histoires d’amour douloureuses, d’émotions brutes et de violence.

  • Sylvia Rozelier : Douce, Le Passage, 30 août

Roman de l’amour fou, Douce touche le lecteur en plein cœur. Il nous entraîne, étape par étape, dans les rouages de la passion. De la rencontre à la fusion, de la première défection aux premiers silences, aux premières absences ; de la trahison à la renaissance.

  • Kow Shih-Li : La somme de nos folies, Zulma, 23 août

A Lubok Sayong, près de Kuala Lumpur, Beevi décide un jour d’adopter l’orpheline Mary Anne et de recruter miss Bonsidik pour l’aider à tenir son bed & breakfast, fraîchement aménagé dans la maison familiale. Pendant ce temps, son vieil ami Auyong initie sans le vouloir la première gay pride. Premier roman.

Le parcours de l’actrice raconté par sa cousine qui revient sur le tournage du film Le dernier tango à Paris, à la fois vecteur de succès pour la jeune femme et cause de sa chute à la suite de la scène vécue comme un viol. Elle aborde l’histoire de leur famille, la personnalité de celle qu’elle admire, ses rencontres, les abus de la star et sa descente en enfer dans les hôpitaux psychiatriques.

Dramaturge et metteur en scène, Robert Pirel accumule les maîtresses qu’il fait jouer auprès de sa femme Elisabeth à laquelle il donne toujours le rôle principal. Sa dernière rencontre, Natacha Walz, bouleverse ses habitudes lorsqu’elle réclame de porter son enfant tout en incarnant le rôle de l’amante. Une réflexion sur la créativité et la stérilité aujourd’hui. Premier roman.
  • Guillaume Sire : Réelle, L’Observatoire, 22 août

Johanna, une jeune femme tout juste sortie du lycée, rêve de trouver l’amour et la célébrité. Sans talent particulier, elle enchaîne les petits boulots et passe le reste du temps devant la télévision. Jusqu’à ce qu’en 2001, elle soit sélectionnée pour participer à un nouveau genre d’émission. Un roman sur la société, ses désillusions quotidiennes et ses aspirations profondes.

Paris, 1900. Aileen Bowman, journaliste américaine âgée de 35 ans, arrive pour couvrir l’Exposition universelle. Pétrie d’idéaux humanistes et éprise de liberté, elle entretient sa réputation scandaleuse et porte un regard affranchi sur le monde qui l’entoure. Elle décrit l’agitation qui règne autour de l’exposition et multiplie les rencontres.
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2 commentaires sur « Mes impatiences pour la rentrée littéraire 2018 #RL2018 »

  1. Très belle sélection!
    J’en partage beaucoup avec toi mais n’ai pas tout lu encore…
    Et j’en ajouterai quelques autres (Carole Fives, Hector Mathis, …)
    Bel été à toi

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  2. J’en ai lu deux ou trois. Quelsques autres sont aussi dans mes listes.
    Parmi mes bonnes lectures en avant-première, je te conseille La vraie vie d’Adeline Dieudonné chez L’Iconoclaste.

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