Des poches pour l’été

Malgré la pluie et le soleil qui joue à cache-cache, l’été s’invite bel et bien dans notre temps libre. Sieste à l’ombre du figuier, vol long courrier, vacances immobiles, c’est le moment de préparer vos poches à dévorer !

  • Claudie Gallay : « La beauté des jours »
Jeanne mène une vie tranquille. Elle a un travail stable, un mari attentionné et deux filles étudiantes. Elle est passionnée par la performeuse Marina Abramovic, qui donne une place importante à l’inattendu dans son art. Un été, Jeanne invite et accueille, à son tour, l’imprévisible dans son quotidien. Souple et enveloppant, plein de surprises et d’émotions, un livre sur le sens de la vie qu’il convient de célébrer à tout prix.
  • Olivier Norek : « Entre deux mondes »

Adam est un policier syrien qui a fui son pays pour se rejoindre sa femme et sa fille, Nora et Maya, qu’il croyait en sécurité en France. Mais elles ont disparu et Adam découvre que, dans ce pays, il existe un endroit situé entre deux mondes où la loi ne s’applique pas. Dès le premier crime commis, Adam décide d’intervenir, aidé de Bastien, un policier français.
Sur un fil profondément humaniste, en suivant des survivants, Olivier Norek signe un grand roman noir sur les zones de non droit dans notre société.

  • Jean Baptiste Andrea : « Ma reine »

Petit bijou de poésie entre rêve et réalité. L’été et l’amitié dans leurs plus belles expressions. Des odeurs, des cigales et du soleil, des rêves et des promesses…
Prix Envoyé par la Poste 2017, prix du Premier roman 2017, prix Fémina des lycéens 2017. Un livre qui m’a bouleversée et me hante encore plus d’un an après sa lecture. (En septembre, l’auteur publiera son second roman.)

  • Monica Sabolo : « Summer »
Summer, 19 ans, disparaît durant un pique-nique au bord du lac Léman. Vingt-cinq ans plus tard, son frère décide d’enquêter, hanté par son souvenir. Il découvre les secrets d’une famille figée dans les apparences.
Malgré ses métaphores aquatiques et son ambiance onirique, ne vous fiez pas au doux titre aux accents d’été.  Monica Sabolo nous entraîne avec  suspense au cœur d’une famille dorée aux secrets bien sombres..
  • Delphine Bertholon : « Cœur-naufrage »
Lyla, traductrice d’une trentaine d’années, est bouleversée par un message qui lui rappelle son passé d’adolescente : à 17 ans, elle a eu un enfant d’un amour de vacances, Joris, et a accouché sous X. Elle se souvient de ses relations difficiles avec sa mère et prend la mesure de la place de cet événement dans sa vie d’adulte. Fragilité et émotions sur le fil font de ce roman un grand roman sur l’adolescence, la nostalgie et les  choix de vie. 
  • Odile d’Oultremont : « Les déraisons »

Adrien Berger, employé d’AquaPLus, rencontre Louise Olinger, qui est peintre. La jeune femme décide d’embellir la vie de cet homme qu’elle vient de rencontrer mais elle doit se faire soigner pour des tumeurs dans les poumons. Prix de la Closerie des lilas 2018. Avec fantaisie et lucidité, un premier roman sur l’amour fou. Avec tendresse et délicatesse, l’auteure nous invite dans la douce folie de ses personnages qu’on n’a surtout pas envie de quitter.

  • Aurélie Valognes : « Au petit bonheur la chance »

1968. Jean a six ans quand il est confié du jour au lendemain à sa grand-mère. Pour l’été. Pour toujours ? Mémé Lucette n’est pas commode, mais dissimule un cœur tendre. Jean, véritable moulin à paroles, est une cure de jouvence pour son aînée aux journées bien rythmées. Lucette et Jean vont s’apprivoiser et découvrir que ce sont les bonheurs simples qui font le sel de la vie. Bouffée d’optimisme et réalisme des dialogues font la réussite de ce roman qui se lit avec beaucoup de plaisir.

  • Elizabeth Brundage: « Dans les angles morts »

Fin février 1979, George Clare rentre chez lui et trouve sa femme assassinée. Leur fille de trois ans, seule dans sa chambre, est saine et sauve. Pour le shérif Travis Lawton, George est le premier suspect. Huit mois plus tôt, le couple avait acheté la ferme des Hale pour une bouchée de pain, George omettant de dire à sa femme que les anciens propriétaires, acculés par les dettes, s’y étaient suicidés, laissant trois orphelins. Un roman psychologique par excellence au suspense grandissant.

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