20 livres pour la rentrée littéraire 2019 #RL2019

La rentrée arrive dans quelques semaines. Voici ma liste d’envie sur les 588 romans publiés entre mi-août et fin octobre. J’en ai déjà lu quelques-un, j’en attends d’autres. Dans tous les cas, ils m’intriguent !

(Cliquez sur les liens pour accéder aux chroniques)

  • Jean-Baptiste Andrea : Cent millions d’années et un jour (L’Iconoclaste – 21 août)
    En 1954, dans un village de montagne entre la France et l’Italie, Stan, un paléontologue bientôt à la retraite, convoque Umberto et Peter, deux autres scientifiques, auxquels il propose de le rejoindre pour réaliser le rêve qui l’obsède : retrouver le squelette d’un supposé dinosaure pris dans la glace. Mais cette quête initiale se transforme au cours de l’ascension en une expérience inattendue.
  • Jérôme Attal : La petite sonneuse de cloche (Robert Laffont – 22 août)
    Deux époques entrelacées, deux histoires d’amour qui se confondent en une chasse au trésor fiévreuse et romantique dans les rues de Londres. 1793. Le jeune Chateaubriand s’est exilé à Londres pour échapper à la Terreur. Sans argent, l’estomac vide, il tente de survivre tout en poursuivant son rêve de devenir écrivain. De nos jours, le vénérable professeur de littérature française Joe J. Stockholm travaille à l’écriture d’un livre sur les amours de l’écrivain. Quand il meurt, il laisse en friche un chapitre consacré à cette petite sonneuse de cloches. Joachim, son fils, décide alors de partir à Londres afin de poursuivre ses investigations. Qui est la petite sonneuse de cloches ?

 

  • Claire Berest : Rien n’est noir (Stock – 21 août)
    Après son accident de bus, Frida Kahlo se retrouve avec un corps amoindri et perd son fiancé Alejandro. Allongée sur son lit, elle apprend la peinture et le maniement des couleurs. Elle fait alors la rencontre de Diego Rivera, célèbre muraliste mexicain et homme à femmes malgré sa laideur. Ensemble, ils vivent une existence hors du commun, faite de succès, de scandales, de voyages et d’amours.

 

  • Laurent Binet : Civilizations (Grasset – 14 août)
    L’auteur réinvente l’histoire du monde en imaginant notamment que l’Europe a été envahie par les Incas, dans une version inversée de la conquête du Pérou par Pizarro. De Cuzco à Aix-la-Chapelle, et jusqu’à la bataille de Lépante. Il déroule ainsi le récit d’une mondialisation renversée telle qu’elle aurait pu avoir lieu dans d’autres conditions.

 

  • Annabelle Combes : La calanque de l’aviateur (Heloïse d’Ormesson – 22 août)
    Le jour où sa mère est partie, Leena s’est réfugiée dans le silence et les mots des auteurs qu’elle aime et dévore. Jeep, son frère, a préféré les rêves évanescents de la poudre. Après le décès de leur père, chacun va suivre son chemin pour tenter de se reconstruire.  La jeune femme mutique débarque alors dans un village face à l’océan où elle achète une ancienne mercerie qu’elle va réhabiliter en librairie. Et lorsqu’au cours des travaux, Leena découvre un trésor caché depuis des décennies, elle tient enfin le moyen de renouer avec Jeep, dont la trace s’est perdue outre-Atlantique.

 

  • Cécile Coulon : Une bête au paradis (L’Iconoclaste – 21 août)
    Dans sa ferme isolée au bout d’un chemin de terre, appelée le Paradis, Emilienne élève seule ses deux petits-enfants, Blanche et Gabriel. Devenue adolescente, Blanche rencontre Alexandre, son premier amour. Mais, arrivé à l’âge adulte, le couple se déchire lorsqu’Alexandre, dévoré par l’ambition, exprime son désir de rejoindre la ville tandis que Blanche demeure attachée à son coin de terre.

 

  • Paolo Giordano : Dévorer le ciel (Seuil – 14 août)

    Chaque été, Teresa passe ses vacances dans les Pouilles chez sa grand-mère. Une nuit, elle aperçoit de sa fenêtre Nicola, Bern et Tommasso, trois frères de la ferme voisine, se baigner nus dans la piscine de la villa. Elle ignore encore qu’elle va être liée à eux pour les vingt années à venir.

 

  • Rocco Giudice : Mangoustan (Allary – 22 août)
    Les destins croisés de trois femmes qui ne se connaissent pas mais ont en commun le désir de s’émanciper de la domination de leur mari. Melania est mariée à un homme raciste et misogyne devenu Président des Etats-Unis, Irina a épousé un publicitaire condescendant et Laure est quittée après trente ans de vie commune. Toutes trois se trouvent à Hong Kong alors qu’un typhon approche. Premier roman.
  • Stéphanie Kalfon : Attendre un fantôme ( Joëlle Losfeld- 29 août)
    A 19 ans, Kate perd l’homme qu’elle aime dans un attentat. Ce drame et la manière dont son entourage s’en empare révèlent les secrets d’une famille dans laquelle la violence est déguisée mais banale. En mettant au jour et en affrontant l’emprise de sa mère, elle parvient à en faire sauter les rouages mécaniques et à trouver la force de continuer à vivre.

 

  • Alexandra Koszelyk : À crier dans les ruines (Aux Forges de Vulcain –  23 août)
    Tchernobyl, 1986. Lena et Ivan, deux adolescents amoureux l’un de l’autre, voient leur vie bouleversée par l’explosion de la centrale. Si Lena, croyant Ivan mort, part avec sa famille en France, Ivan, qui n’a pas pu quitter la zone, attend son retour. Déracinée, la jeune fille tente d’oublier son passé. Vingt ans plus tard, elle fait le chemin inverse, et repart en Ukraine. Premier roman.

 

  • Léonora Miano : Rouge impératrice (Grasset – 21 août)
    Au XXIIe siècle, l’Afrique unifiée, appelée Katiopa, vit dans la prospérité et l’autarcie. Boya, qui enseigne à l’université, est favorable à l’assimilation des Fulasi, des descendants de migrants français, au contraire des dirigeants du continent qui souhaitent leur expulsion. Le couple qu’elle forme avec Illunga, le chef de l’Etat, engendre alors une vive opposition parmi les durs du régime.

 

  • Amélie Nothomb : Soif (Albin Michel – 21 août)
    « Pour éprouver la soif il faut être vivant. »Amélie Nothomb explore la passion du Christ sur la croix en l’incarnant à la première personne.
    C’est brillant, culotté, déstabilisant. Après les contes, elle s’empare avec réussite de la plus grande histoire partagée par le monde.

 

  • Audur Ava Olafsdottir : Miss Islande (Zulma – 5 septembre)
    En Islande, en 1963, Hekla, 21 ans, quitte la ferme familiale pour Reykjavik afin d’accomplir son rêve de devenir écrivain.
    A la capitale, on lui conseille de tenter sa chance au concours de Miss Islande.
    Un roman sur la liberté, la création et l’accomplissement.

 

 

  • Odile d’Oultremont : Baïkonour (L’Observatoire -21 août)
    Anka vit dans le golfe de Gascogne. Elle est fascinée par l’océan jusqu’au jour où la mer lui arrache son père. Marcus, grutier, passe ses journées à piloter son engin. Un jour, alors qu’il contemple la jeune femme qui passe tous les jours devant lui, il chute et tombe dans le coma. Un roman sur l’amour, la solitude et les liens familiaux.

 

  • Loulou Robert : Je l’aime (Julliard – 22 août)
    « J’aurais pu être un millier de choses, mais j’ai choisi de consacrer ma vie à aimer. »
    Dès qu’elle le voit, elle scelle un pacte avec elle-même : il sera à elle. Il lui prend la main. Elle le suit à Paris. Il devient journaliste. Elle, sa groupie. Elle l’aime, le hurle, le pleure. Rien d’autre n’a d’importance. Elle est jalouse, dangereuse, prête à tous les excès. Elle veut qu’il la regarde encore, qu’il l’aime comme elle l’aime. Sans limites.

 

  • Monica Sabolo : Eden (Gallimard – 22 août)
    Dans une région reculée, Nita, 15 ans, rêve de fuir ce lieu sans avenir depuis que son père a mystérieusement disparu. Bientôt, Lucy, une jeune fille venue de la ville, s’installe en face de chez elle. Secrète et solitaire, elle s’aventure souvent dans les bois. C’est là qu’elle est retrouvée quelques mois plus tard, nue et couverte de blessures. Nita relate l’année qui a précédé ce drame.

 

  • Sébastien Spitzer : Le cœur battant du monde (Albin Michel – 21 août)
    1860. Une grave crise économique touche l’Angleterre, plongeant Londres dans la misère, l’insurrection et l’opium. Freddy, un bâtard recueilli par Charlotte, une Irlandaise fuyant la famine, grandit là, tandis que sa mère adoptive vole et se prostitue pour l’élever, lui cachant qu’il est le fils de Karl Marx. Tandis que son père théorise le communisme, Freddy rejoint la lutte armée irlandaise.

 

  • Valérie Tong Cuong : Les guerres intérieures (Lattès – 21 août)
    Comédien de seconde zone, Pax Monnier n’espère plus connaître le succès. Un jour, son agent le contacte et lui apprend qu’un célèbre réalisateur américain veut le rencontrer sans délai. Alors qu’il se rend chez lui pour prendre une veste, des bruits de lutte à l’étage supérieur l’interpellent mais il passe outre. A son retour, il apprend qu’un étudiant, Alexis Winckler, a été sauvagement agressé.

 

  • Karine Tuil : Les choses humaines (Gallimard – 22 août)
    Jean Farel, célèbre journaliste, forme avec Claire, femme de lettres, un couple de pouvoir. Mais leur parfaite réussite n’est qu’une mystification puisque chacun mène une double vie. Au lendemain d’une soirée, Mila, la fille de l’amant de Claire, accuse Alexandre, leur fils, un brillant et séduisant jeune homme, de l’avoir violée. La machine médiatico-judiciaire se met en marche.

 

  • Benedict Wells : La vérité sur le mensonge (Slatkine – 12 septembre)
    Dix grandes histoires très différentes, d’un monde dans lequel mensonges, rêves, vérités se croisent et se confondent. Tour à tour touchantes, drôles, surprenantes et, souvent, inoubliables. Dix grandes histoires sur des petits riens, et pourtant sur l’essentiel. Dix grandes histoires très différentes, d’un monde dans lequel mensonges, rêves, vérités se croisent et se confondent. Tour à tour touchantes, drôles, surprenantes et, souvent, inoubliables.
Publicité

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.