Carole Martinez : « Les roses fauves » #RL2020

« Je suis la gardienne d’une histoire que j’ignore et qui ne m’appartient pas. L’origine de la douleur s’est perdue, il ne reste qu’un prénom et l’héritage inquiétant et silencieux qui repose dans mon armoire. […] Et nul ne se pose jamais la question du début. Comment soigner une douleur fantôme ? »

Carole Martinez possède une voix, même à l’écrit on l’entend, profonde et souple, avec un petit grain grave plein de charme. Conteuse hors pair, elle m’enchante à chaque nouvelle sortie, me surprend et me cueille. Avec ce 4e roman, elle explore encore un peu plus les arcanes de l’imaginaire et la sensualité de l’écriture à travers le destin de femmes libres.

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Leonora Miano : « Rouge impératrice » #RL2019

En 2124, à Katiopa, Boya rencontre Ilunga, ou peut être l’inverse. De leur rencontre va naître une passion, l’alliance du rouge et du bleu, du monde des idées et du monde la politique. Dans ce nouveau livre, Leonora Miano interroge les comportements de notre société actuelle en repli sur elle-même et aux ambitions humanistes moindres en évoquant un futur aux puissances renversées.

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Muriel Barbery : « Un étrange pays »

« Un étrange pays » de Muriel Barbery c’est la promesse d’un moment de lecture hors du temps et des géographies connues. Mais quel est donc cet étrange pays qui donne le titre au roman ? Le pays des elfes, déjà évoqué dans le tome 1 ? Le pays des hommes où rien ne semble tourner rond ? L’auteure intrigue et entraîne son lecteur dans une expérience littéraire déboussolante et lumineuse. Lire la suite de « Muriel Barbery : « Un étrange pays » »

Baptiste Beaulieu : « Toutes les histoires d’amour du monde »

#toutesleshistoiresdamourdumonde de Baptiste Beaulieu aborde la question de l’amour contrarié sous plusieurs formes.

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David Diop : « Frère d’âme » #RL2018

« L’être humain cherche toujours des responsabilités absurdes aux faits. C’est comme ça, C’est plus simple. Je le sais, je l’ai compris, à présent que je peux penser ce que je veux. Mes camarades de combat, Blancs et Noirs, ont besoin de croire de ce n’est pas la guerre qui risque de les tuer, mais le mauvais œil. Ils ont besoin de croire que ce n’est pas une des milliers de balles tirées par les ennemis d’en face qui les tuera par hasard. Ils n’aiment pas le hasard. Le hasard est trop absurde. Ils veulent un responsable, ils préfèrent penser que la balle ennemie qui les atteindra est dirigée, guidée par quelqu’un de méchant, de mauvais, de malintentionné, c’est moi. Par la vérité de Dieu, ils pensent mal et très peu. »

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Nathalie Piégay : « Une femme invisible » #RL2018

Cela fait maintenant plusieurs romans que je lis sur les années folles et les années qui en découlent. L’excellent roman, « La nuit pour adresse » de Maud Simonnot sur Mac Almon, l’attachante « Légende d’un dormeur éveillé » sur Robert Desnos de Gaëlle Nohant et le portrait à quatre mains des soeurs Berest sur leur grand mère, épouse de Picabia dans le roman « Gabriele« . J’aime donc cette époque, cette effervescence créatrice, ces prises de positions fortes des artistes et bien sur la musique d’Eric Satie. Lisez à ce propos l’excellent livre de Stéphanie Kalfon « Les parapluies d’Erik Satie« .
Celui ci s’inscrit dans une singularité car comme son nom l’indique il s’attache à explorer la vie d’une femme de l’ombre, la mère de Louis Aragon.

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